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Messages : 734 Points : 15096 Date d'inscription : 10/08/2014 Age : 40 Localisation : Jodoigne
| Sujet: Un village sur la Lune : un projet pas si fou Dim 22 Oct - 5:37 | |
| L’Agence spatiale européenne (ESA) travaille sur un programme qui pourrait voir le jour en 2030. Nous sommes en 2040. Une centaine de personnes vivent sur la Lune, faisant fondre de la glace pour avoir de l’eau, mangeant des plantes cultivées sur le sol lunaire et pratiquant des sports volants en profitant de la faible gravité de notre satellite. Pur scénario de science-fiction ? Pas pour certains experts comme Bernard Foing, expert du programme Moon Village de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui considère que cet objectif est réalisable. À l’occasion d’un congrès européen de science planétaire à Riga (Lettonie), Bernard Foing a expliqué à quel rythme, selon lui, les humains pourraient s’installer sur la Lune. D’ici 2030, il pourrait y avoir une première colonie lunaire comprenant six à dix pionniers (scientifiques, techniciens et ingénieurs), qui pourrait monter à 100 personnes en 2040, a-t-il estimé. "En 2050, vous pourriez avoir un millier de personnes" sur la Lune et puis on pourrait envisager de "faire venir les familles", a déclaré M. Foing. Et dans quelques décennies, "il pourrait même y avoir des naissances d’enfants sur la Lune", s’enthousiasme-t-il. Si les scientifiques et certaines sociétés privées s’intéressent au concept de Moon village, les politiciens n’ont pas encore mordu à l’idée. "C’est très frustrant […] Les grands leaders n’ont pas encore montré leur intérêt", a reconnu le physicien Vidvuds Beldavs de l’Université de Lettonie, qui milite pour l’exploration conjointe de la Lune. Ce qui manque pour que cela démarre ? "Arriver à démontrer qu’une activité industrielle sur la Lune est possible, que […] de grands marchés peuvent émerger", ajoute-t-il. La Lune possède diverses ressources possibles. Le basalte, une roche volcanique, pourrait être utilisée comme matière première pour fabriquer des satellites grâce à l’impression 3D qui pourraient être lancés depuis la Lune, à un coût bien moindre que celui d’un lancement depuis la Terre où la gravité est beaucoup plus importante, souligne M. Beldavs. L’hélium 3, un isotope rare sur notre planète mais commun sur la Lune, pourrait théoriquement être utilisé pour générer de l’énergie pour la Terre. La cible principale des chercheurs est d’arriver à exploiter l’eau, enfermée dans la glace des pôles de la Lune. L’eau peut être séparée en hydrogène et en oxygène, deux gaz qui explosent lorsqu’ils sont mélangés. De quoi alimenter le moteur des fusées. "Pour aller sur l’orbite terrestre […] il est 40 fois moins coûteux de partir de la Lune que de la Terre, parce que celle-ci a une telle gravité que vous devez lutter contre elle", a expliqué M. Foing. Mais avis à ceux qui rêvent de s’installer sur Mars ou la Lune : la vie y sera "dure", souligne la physicienne Christiane Heinicke qui a passé un an dans une simulation d’environnement martien à Hawaï. Là-haut,La Lune possède diverses ressources possibles. Le basalte, une roche volcanique, pourrait être utilisée comme matière première pour fabriquer des satellites grâce à l’impression 3D qui pourraient être lancés depuis la Lune, à un coût bien moindre que celui d’un lancement depuis la Terre où la gravité est beaucoup plus importante, souligne M. Beldavs. L’hélium 3, un isotope rare sur notre planète mais commun sur la Lune, pourrait théoriquement être utilisé pour générer de l’énergie pour la Terre. La cible principale des chercheurs est d’arriver à exploiter l’eau, enfermée dans la glace des pôles de la Lune. L’eau peut être séparée en hydrogène et en oxygène, deux gaz qui explosent lorsqu’ils sont mélangés. De quoi alimenter le moteur des fusées. "Pour aller sur l’orbite terrestre […] il est 40 fois moins coûteux de partir de la Lune que de la Terre, parce que celle-ci a une telle gravité que vous devez lutter contre elle", a expliqué M. Foing. Mais avis à ceux qui rêvent de s’installer sur Mars ou la Lune : la vie y sera "dure", souligne la physicienne Christiane Heinicke qui a passé un an dans une simulation d’environnement martien à Hawaï. Là-haut, Lien direct de la page. | |
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