Espace : les découvertes les plus cool
Des Piliers de la création au premier astéroïde l’homme a fait au fil du temps d’extraordinaires découvertes dans le domaine de la recherche spatiale.
En voici quelques-unes.
Planètes TRAPPIST-1
La NASA a révélé le 22 février dernier que le télescope spatial Spitzer a découvert un système de sept planètes de la taille de la Terre gravitant autour d’une seule étoile.
Trois de ces planètes sont situées dans une zone habitable où de l’eau pourrait être trouvée.
Il s’agit d’un nouveau record pour le plus grand nombre de planètes orbitant autour d’un objet primaire dans une zone habitable hors de notre système solaire.
Le système de planètes, appelé TRAPPIST-1, est situé à environ 39 années-lumière de notre système solaire.
Photo : Cette illustration présente la surface possible de TRAPPIST-1f, l’une des nouvelles planètes découvertes faisant partie du système TRAPPIST-1.
Lois de Keplar
En 1609, l’astronome allemand Johannes Kepler a découvert que les planètes se déplaçaient autour du soleil en suivant une trajectoire elliptique plutôt que circulaire, comme on le croyait à l’époque.
Cette révélation a aidé les astronomes à prédire le mouvement des planètes de manière plus précise qu’auparavant.
Piliers de la création
Le 1er avril 1995, le télescope Hubble de la NASA a pris une image époustouflante de l’espace qui a été baptisée les Piliers de la création.
On y voit trois gigantesques colonnes de gaz et de poussières interstellaires baignant dans le rayonnement ultraviolet d’un amas d’étoiles massives fraîchement formées dans la petite région de la nébuleuse de l’Aigle, ou M16.
Jeff Hester et Paul Scowen sont à remercier pour cette image qui a été utilisée dans des films et des séries télé, de même que sur des oreillers et des timbres postaux.
Exoplanète Kepler-452b
Une exoplanète est un corps céleste qui orbite autour d’une étoile plutôt que de notre soleil.
Le 15 février 2017, des astronomes ont identifié plus de 3 500 planètes de ce genre dans 2 687 systèmes solaires et dans 602 systèmes planétaires multiples.
En juillet 2015, le télescope Kepler de la NASA a identifié l’exoplanète Kepler-452b, souvent décrite comme la cousine de la Terre en raison de leurs similitudes.
Trous noirs
Bien que le terme ait été inventé par le physicien de Princeton John Wheeler en 1967, les trous noirs ont toujours été un mystère pour les passionnés d’espace.
La force gravitationnelle des trous noirs, qui sont considérés comme des étoiles mortes s’étant effondrées en raison de leur poids, est si grande que même la lumière ne peut s’en échapper.
Conséquemment, ils ne sont donc pas visibles et peuvent seulement être détectés en observant leur effet sur la matière qui les entoure.
Photo : Cette image de la NASA/ESA illustre un quasar.
Le télescope Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) de la NASA a révélé des millions de trous noirs potentiels lors de son examen du ciel en 2011.
Comète de Halley
La comète de Halley, qui porte le nom de l’astronome anglais qui a établi sa périodicité, Edmond Halley, est visible de la Terre tous les 76 ans.
Plusieurs engins spatiaux interplanétaires ont capté l’image de la comète, qui serait composée de glace volatile et de poussière.
La comète de Halley, qui laisse une trainée lumineuse derrière elle quand elle passe au-dessus de la Terre, est apparue pour la dernière fois en 1986 et pourra de nouveau être observée de la Terre en 2061.
Photo : La comète de Halley telle qu’elle a pu être observée depuis l’observatoire Ford en Californie en 1986.
Queue de Mira
En 1662, l’astronome germano-polonais Johannes Hevelius a baptisé cette étoile Mira, qui signifie merveilleux en latin.
La luminosité de cette étoile faisant partie de la constellation de la Baleine varie sur une période d’environ onze mois.
Cette variabilité a été découverte par l’astronome néerlandais Johannes Holwarda en 1638.
En 2007, le petit télescope de la NASA Galaxy Evolution Explorer (GALEX) a révélé que la queue de gaz lumineuse de Mira s’étire sur plus de douze années-lumière.
Il s’agit de matière perdue par Mira dans sa trajectoire en raison de son déplacement très rapide, soit environ 130 kilomètres par seconde.
Découverte du premier astéroïde
Cérès est le plus grand objet de la ceinture d’astéroïdes entre les orbites de Mars et Jupiter.
Ce corps céleste découvert par l’astronome italien Giuseppe Piazzi le 1er janvier 1801 a d’abord été considéré comme une planète, mais quand d’autres objets similaires ont été découverts dans la ceinture, il a été reclassé astéroïde. En février 2017, la sonde spatiale Dawn de la NASA a découvert des preuves de l’existence de matière organique sur Cérès.
Découverte d’Uranus
Uranus a été identifiée en 1781 par l’astronome germano-britannique William Herschel.
La teinte bleutée de la planète gazeuse provient de minuscules cristaux de glace d’ammoniac à sa surface.
Son atmosphère serait constituée d’hydrogène et d’hélium.
À ce jour, la sonde Voyager 2 de la NASA est le seul engin spatial à avoir visité la planète.
Photo : Cette image du télescope Hubble montre Uranus entourée par ses quatre anneaux et ses satellites.
Encelade et ses geysers
En 2005, la sonde de la NASA Cassini a observé des jets de vapeur d’eau et de matière semblables à des geysers au pôle sud de la lune de Saturne, Encelade. L’observation du satellite, dont la surface est recouverte de glace, a permis de démontrer son activité géologique, de même que la présence d’un océan sous sa croûte, ce qui en fait une cible idéale dans la recherche de vie ailleurs dans le système solaire.
Photo : Cette vue d’artiste présente la sonde Cassini survolant Encelade pour étudier les aigrettes de ses geysers.
Grande tache rouge de Jupiter
Il s’agit d’un gigantesque anticyclone faisant rage dans l’hémisphère sud de Jupiter et qui fait environ trois fois et demie la taille de la Terre.
Cette caractéristique de la planète géante gazeuse a été observée pour la première fois par le scientifique anglais Robert Hooke en 1664.
Selon une recherche publiée dans le journal nature en juillet 206, cet ouragan est en grande partie responsable du réchauffement de la haute atmosphère de la planète, qui peut atteindre 1 500 °C.
Anneaux de Saturne
En 1655, le scientifique néerlandais Christiaan Huygens a été la première personne à observer les disques autour de Saturne.
Ces anneaux formés de milliards de particules de glace et de poussière font environ 270 000 kilomètres de diamètre, mais sont relativement minces, soit un maximum d’un kilomètre.
La sonde spatiale Voyager de la NASA a permis d’établir que les anneaux de la planète sont faits d’une multitude de sillons, mais aussi de découvrir l’existence des neuf lunes de la planète.
Photo : Les anneaux de la planète Saturne photographiés par Voyager 1 à une distance de 717 000 kilomètres en 1980.
De l’eau sur mars
Plusieurs sondes spatiales ont fourni une abondance de preuves confirmant la présence d’eau sur Mars, à commencer par la mission Mariner 9 de la NASA dans les années 70.
L’astromobile Opportunity a relevé en 2004 les premiers signes que les roches de l’un des cratères martiens ont déjà été exposées à l’eau et que cette dernière provenait peut-être d’un lac salé ou d’un océan.
En septembre 2015, les trouvailles de la sonde Reconnaissance Orbiter (MRO) de la NASA ont fourni la preuve la plus tangible que de l’eau liquide circule de manière intermittente sur Mars aujourd’hui.
Photo : Ces traînées étroites de 100 mètres de long à la surface de Mars auraient été formées à notre époque par des coulées d’eau.
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